Rapport de stage Transport du carburant
        Au sein de : TRANSMARHABA      
filière: Technicien Spécialisé en Exploitation du Transport

 

  Rapport de stage
            Secteur :   Transport du carburant
        Au sein de : TRANSMARHABA      
Encadré par : ****************************
Rédigé par : ************************
Option : Technicien Spécialisé en Exploitation du Transport

Sommaire
Dédicace…………………………………..………page 5 Remerciement…………………………………………page 6
Introduction……………………………………page 7
1ère Partie : Présentation de Transmarhaba
1-Historique de Transmarhaba………………page 9
2-Organigramme de Transmarhaba………page 11
3-Réseau de Transmarhaba……………………page 12
4-Description des tâches effectuées………page 13
2ème Partie : Problématique
Présentation de la problématique
Chapitre 1 : Généralités sur transport
1-Définition du transport……………………page 16
2-Facteurs d’évolution du transport ……page16
3-Les obligations réglementaires du transporteur…17
4-Définition du transport des matières dangereuses ……………………………………page 18
5- L’ADR………………………………………page 18
6-Transport de l’essence et du gasoil……page19
Chapitre 2 : TABLEAUX DE BORD
1- Définitions du tableau de bord ………page 22
2-Objectifs du tableau de bord …………page 23
3-Définition d’indicateur d’un Tb………page 23
4-Comment élaborer tableau de bord …page24



5-Comment présenter un Tb………………page 25
6-De quoi un TB est constitué……………page 26
Chapitre 3 : Solution de la problématique
1-Tableau de bord de maintenance………page 27
A-Analyse de Tb de maintenance......page 29
B-Interprétation du Tb…………………………page 30
2-Tableau de bord du cout global de maintenance par camion…………………………page 31
A-Analyse du Tb………………………………page 32
B-Interprétation ……………………………page 35  
Conclusion …………………………………page 36

Dédicaces
Je dédie ce modeste travail à :
           Ma mère,
   Tu m’as donné la vie, la tendresse et le courage pour réussir. Tout ce que je peux t’offrir ne pourra exprimer l’amour et la reconnaissance que je te porte.
   En témoignage, je t’offre ce travail pour te remercier pour tes sacrifices et pour l’affection dont tu m’as toujours entourée.
          Mon père,
   L’épaule solide, l’œil attentif compréhensif et la personne la plus digne de mon estime et de mon respect.
Aucune dédicace ne saurait exprimer mes sentiments, que Dieu te préserve et te procure santé et longue vie.
        Mes agréables frères Hamza et Ismail, je leur souhaitant tout le bonheur.
    Ma famille, pour l’amour et le respect qu’ils m’ont toujours accordé.
 Mes amies Youssra, Nahla, Hakima et Hajar  je leur souhaitant tout le succès.                        
                                                           OUMAIMA

Remerciements
  Premièrement je remercie Dieu source de toute connaissance.
         Au terme de ce travail, j’adresse mes remerciements les plus sincères à mes encadrants Mme ZERKTE et Mr ACHOUI et  Mr SAOUAB, trois enseignants à l’Institut National de la Formation aux métiers du Transport Routier, pour m’avoir permis de bénéficier de leur grand savoir dans différents sujets tout au long de ma formation à l’INFTR , pour leur pédagogie, leurs compétences.
         Vraiment merci pour une qualité d’encadrement si sérieuse et si consistante.
        Un immense merci à Mme KAOUTAR EDDAMEJ méritante tout le respect pour son encouragement, et de m’avoir accueilli dans la société TRANSMARHABA et également pour son aide qu’elle m’a offerte tout au long du stage.
         Je ne maquerais pas l’occasion de remercier Mlle KAWTAR EL MERS, Mr ABDELWAHED HABCHI et Mr ABDERRAHIM OUZRI responsables à TRANSMARHABA, pour leur disponibilité, leur aide et leurs conseils précieux.
    Je tiens également à remercier tout qui compulse ce travail.
                Introduction  
         Dans le cadre de ma formation théorique en exploitation du transport à l’INFTR, il s’avère nécessaire de compléter cette formation par une expérience pratique pour acquérir les connaissances et compétences indispensables afin d’accéder au marché d’emploi.
         Dans ce sens, mon stage s’est effectué à TRANSMARHABA S.A.R.L.pour une période d’un mois et demi du 16/03 au 02/05/2015.
        Grâce à TRANSMARHABA et à l’aide de toutes les personnels de la société j’ai effectué mon stage dans les meilleurs conditions, dont on a très bien assimilé le travail.
       Dans ce rapport, je vais pencher, premièrement sur la présentation générale, en suite je présenterais les tâches effectuées avec succès…   

            1ère partie :
 
   PRESENTATION
            DE


                                           
1-Historique TRANSMARHABA:
TRANSMARHABA est une société à responsabilité limitée créée en 1977, avec un capital de 1.000.000 de dhs, son activité principale est le transport de produit pétrolier, elle est située à Tanger, elle a un site à Casablanca, elle a aussi un site qui n’est plus exploité à Sidi-Kacem.
Elle est détenue par Mr ZOUADI MOHAMMED âgé de 58ans de nationalité Marocaine.
Elle possède un parc de : 23 tracteurs et 23 citernes.
Le bâtiment administratif de CASABLANCA est composé de : 4bureaux : un bureau du patron un bureau d’HSEQ, un bureau d’exploitation et un bureau d’Obc.
Pas d’atelier ni fosse ni station de lavage extérieur, il est réalisé en station service.
Un parking de stationnement pour les poids lourds.
       Après l’audit du Mars 2015, Transmarhaba est le 1er transporteur en prenant niveau vert , dont 6 autres concurrents avec Sté TOTAL Maroc le premier distributeur pétrolier au Maroc  qui dispose la certification ISO 9001 , son système de management de la qualité des carburants, délivrée par l'organisme AFNOR. Une certification qui vient récompenser les efforts de Total Maroc pour assurer un degré élevé de contrôle et de suivi lors de toutes les étapes de manipulation du carburant, de l’approvisionnement à la distribution  finale en passant par le stockage et le transport.
     Total Maroc continue à rénover son réseau aux  normes internationales et à affirmer sa présence dans les activités du GPL/Gaz et des lubrifiants.


2-Organigramme TRANSMARHABA:

3-Réseau de TRANSMARHABA :  
 
Légende :


 Dépôt d’empotage              lieu de dépotage

4-Description des tâches effectuées :
   Durant mon stage, tous les matins j’ai rejoint les salariés à 9h chacun prenais  son travail.
   Mme Kawtar Eddamej (responsable logistique) m’a décrit comment le travail se déroule par étapes.
Mlle Kaoutar Elmers (responsable Obc) m’a montré comment gérer les alarmes signalées par GPS et comment suivre les formations des conducteurs.
Mr Abdelwahed el Habchi (responsable d’exploitation) m’a montré comment suivre les livraisons par GPS et comment s’occuper des appels téléphoniques avec les conducteurs et les mails au distributeur Total et suivre les congés des conducteurs.
Et Mr Abderrahim Ouzri m’a montré comment on tri et range les dossiers. 
A 16 :30 je terminais ma journée de travail.


          2ème partie :


Présentation de la problématique
       Pendant mon stage à TRANSMARHABA, l’entreprise a rencontré une problématique  de gestion et d’organisation.
     Comme solution de ce problème on a proposé de réaliser des tableaux de bord un de maintenance et l’autre du coût de maintenance.
      Et pour ce but j’ai travaillé avec la responsable de logistique et d’Hess dans ce thème, en choisissant  des pertinents indicateurs, et en utilisant des informations retenues du service de maintenance.
    En résultat on a mis en système de gestion de l’entreprise des tableaux de bord  qui permettront de prendre des décisions rapides et de suivre et d’anticiper le fonctionnement de l’activité du service.
Chapitre1 : Généralités du transport
1)      Définition du transport :
Un transporteur routier de marchandises (ou voiturier) est une entreprise commerciale spécialisée dans le transport de marchandises. Il exerce, dans la plupart des pays une profession réglementée. le transporteur routier de marchandises appartient aux transporteurs terrestres, comme les transporteurs ferroviaires (transport par voie ferrée, de marchandises, de personnes ou de biens), les déménageurs (transport routier de biens), les transporteurs routiers de personnes etc.
2)      Facteurs d’évolution du transport :
La fonction de transporteur, puis le métier de transporteur routier de marchandises a évolué en fonction :
       De l'invention et de l'évolution des choses transportées.
       De l'invention et de l'évolution des moyens de transport.
       Des données socio-économiques (exigences des marchés)


       Des réglementations qui ont cadré l'exercice de l'activité, puis de la profession.
Aujourd'hui, le transport routier de marchandises est intégré dans la chaîne logistique (Supply Chain) : les prestataires logistiques intègrent souvent dans un contrat unique, non seulement des prestations de stockage, de manutention, d'emballage et conditionnement, ainsi que l'organisation générale des flux et les traitements d'informations associés, mais aussi les opérations de transport.

3)      Obligations réglementaires du transporteur :
   Dans tous les cas, le transporteur est soumis aux réglementations propres à la profession, mais aussi aux réglementations propres aux véhicules routiers utilisés et aux marchandises transportées, ce qui signifie généralement :
       Que le transporteur doit satisfaire lui-même à des obligations de formation et d'honorabilité pour le dirigeant effectif et permanent de l'activité de transport, et de capacité financière pour l'entreprise;
       Qu'il doit aussi faire former ses salariés (ou s'assurer que ses sous-traitants le sont) pour la manutention et le transport des marchandises concernées ;
       Qu'il doit s'assurer que les conducteurs sont habilités et en état de santé conforme à la règlementation pour les marchandises ou les véhicules considérés, et en situation régulière ;
       Qu'il doit s'assurer en permanence que les moyens utilisés sont autorisés à effectuer le transport considéré (visites techniques obligatoires) ;
       Qu'il doit être assisté de personnes habilitées, selon les marchandises : pharmacien responsable pour les produits pharmaceutiques, conseiller à la sécurité pour le transport de marchandises dangereuses…


       Qu'il doit s'assurer que les marchandises transportées sont transportables (matières réglementées), conformément à la réglementation les concernant : quantités transportées ensemble, conditionnement et emballage… et que les documents d'accompagnement de la marchandise sont aussi conformes et à la l'envoi, et à la réglementation.
4) Définition du Transport des Matières Dangereuses :
Le transport des marchandises dangereuses se fait par différents modes. Il utilise en effet les modes routier, ferré, aérien, fluvial, maritime et par canalisation. Le transport par route est prédominant. Le risque qu’engendre le TMD est de plusieurs natures selon les propriétés des matières transportées.
 5) L’ADR :
Il convient de savoir que si l'on souhaite transporter de l'essence ou du gas-oil, il est impératif de respecter une réglementation très précise si l'on ne veut pas au cas où un accident se produirait avoir de graves ennuis.
Le transport de matières dangereuses auquel appartient l'essence ou le gasoil est soumis à une réglementation très stricte : l'A.D.R. (Accord européen relatif au transport international des marchandises Dangereuses par Route). Cet accord indique les conditions dans lesquelles des produits considérés comme dangereux tels les carburants doivent être transportés.
Cette réglementation attribue un numéro d'identification composé de quatre chiffres à chaque matière considérée comme dangereuse ainsi l'essence porte le N° ONU 1203 (groupe des matières moyennement dangereuses) et le gasoil le N° 1202 (groupe des matières faiblement dangereuses).







            6) Transport de l’essence et du gasoil :
        L'essence appartient à la classe 3 : liquides inflammables et au groupe F1 : liquides inflammables ayant un point éclair inférieur ou égal à 61 °C. Le point éclair est la température la plus basse à laquelle un produit dégage assez de vapeur pour former avec l'air un mélange inflammable au contact d'une flamme ou d'une étincelle.
Le point éclair de l'essence est de -40 °C.

     Le gasoil appartient également à la classe 3 : liquides inflammables et au groupe F1 son point éclair est de 55°C.
Le groupe d'emballage de l'essence est le II, et sa catégorie de transport 2. Pour le gasoil, elle est de 3.

     Suivant ces différents critères, l'A.D.R. précise que la quantité maximale de carburant, transportée sans prescriptions spécifiques, ne peut dépasser 333 litres pour l'essence et de 1000 litres pour le gasoil.

     Si la quantité transportée de carburant est de plus de 333 litres pour l'essence et de plus de 1000 litres pour le gasoil, les prescriptions de transport sont nombreuses et contraignantes. Elles concernent le véhicule et sa signalétique, les équipements obligatoires (cales pour le véhicule, signaux d'avertissements supplémentaires, vêtements fluorescents, etc.), les documents à posséder à bord, la formation des conducteurs...

         Si la quantité transportée de carburant est de moins de 333 litres pour l'essence et de moins de 1000 litres pour le gasoil, les contraintes de transport sont moins grandes, il est notamment autorisé de ne pas utiliser un véhicule spécial agréé A.D.R. pour autant qu'aucune autre matière dangereuse ne soit transportée. Ainsi, une voiture particulière, un fourgon, une remorque attelée à un véhicule peut servir au transport de carburant, dans la limite du poids total autorisé en charge (PTAC).



     Cependant un extincteur adapté à l'extinction des feux de classes A, B, C (extincteur à poudre), d'une capacité minimale de 2 kg doit équiper le véhicule. Cet extincteur doit être facilement accessible et le conducteur apte à son utilisation.

     L'essence devra être transportée dans des récipients homologués pour le transport d'essence et conforme à l'A.D.R. ; Ils devront être homologués comme emballages pour le groupe II pour l'essence (groupe III pour le gasoil). Ces bidons ne pourront avoir une contenance supérieure à 60 litres.

   Il est donc important lors de l'achat de contrôler que ces bidons soient homologués pour le stockage et le transport d'essence ou de gasoil. Evitez d'utiliser des bidons de récupération, ayant contenu d'autres substances.


Ils n'ont pas été prévus pour le transport de carburant et peuvent éventuellement s'avérer inadaptés, voire dangereux, pour cet usage.

      Pour savoir si un bidon ou un jerricane est homologué, il doit porter de façon durable (en général marqué en relief)
Une marque lisible et placée à un endroit visible. Cette marque doit comporter le symbole de l'ONU certifiant que l'emballage satisfait aux normes de fabrication et aux épreuves qu'ils doivent subir, ainsi qu'un numéro de code (par exemple : 3H1/Y1.2/150/2004 F/LNE/6100173/DAVID).

    Les récipients seront solidement arrimés et calés pour éviter tous déplacements et tous frottements, que ce soit lors d'un freinage brusque ou dans le cas, toujours possible, d'une collision avec un autre véhicule. En aucun cas le carburant ne pourra fuir des récipients.


   Après chaque transport de carburant, quelque soit la quantité, il est obligatoire de nettoyer minutieusement le véhicule afin d'y éliminer toute trace de carburant. Une ventilation du véhicule sera assurée lors de ce nettoyage.

   Précisons enfin que le préfet d'un département peut par arrêté interdire l'enlèvement et le transport de carburants en jerricanes, citerne ou tout autre contenant à emporter et ce sur l'ensemble de son département.
           Chapitre 2 : Présentation du Tableau de bord
1)      Définition du tableau de bord :
       Un tableau de bord de gestion est un échantillon réduit d'indicateurs permettant à un gestionnaire de suivre l'évolution des résultats, les écarts par rapport à des valeurs de référence (objectifs fixés, normes internes ou externes, références statistiques), le plus possible en temps réel, en se concentrant sur ceux qu'il considère comme les plus significatifs.
        Le tableau de bord de gestion est un outil d'évaluation de l'organisation d'une entreprise ou d'une institution constitué de plusieurs indicateurs de sa performance à des moments donnés ou sur des périodes données
       Le tableau de bord est un outil de pilotage à la disposition d'un responsable ou de son équipe pour prendre des décisions et agir en vue de l'atteinte d'un but qui concourt à la réalisation d'objectifs stratégiques. C'est un outil d'aide au management pour piloter (orienter les évolutions et les effets du fonctionnement d'un système), animer une équipe en développant une réflexion collective, et organiser dans le but d'utiliser au mieux les ressources
       Un tableau de bord de pilotage est constitué d'un ensemble d'indicateurs consensuelle ment définis, de procédures de collecte d'information et de procédures d'exploitation (utilisation des résultats).





Le tableau de bord est un outil de mesure, cette mesure permettra de prendre des décisions rapides en tenant compte d'éléments tangibles :

       Un tableau de bord d'un gestionnaire ou d'un décideur présente des indicateurs permettant de suivre et d'anticiper le fonctionnement et l'activité de l'entreprise ou du service.
       Un ou plusieurs indicateurs type présente la progression par rapport à un objectif de gestion fixé. Ainsi l'utilisateur sait quelles actions il doit entreprendre pour atteindre son objectif.
       domaine logistique - le taux de service, la rotation de stock, les dépenses d'exploitation...
2)      objectifs du tableau de bord :
Il permet de répondre aux objectifs de management suivants :

       évaluer la performance
       réaliser un diagnostic de la situation
       communiquer
       informer
       motiver les collaborateurs
       progresser de façon continue
3) Définition d’indicateur de tableau de bord :
     Un indicateur est un paramètre ou une combinaison de paramètres qui représente l'état ou l'évolution d'un système, il est choisi en fonction des leviers d'action qui seront utilisés

Pour prendre d'éventuelles mesures correctives et donc en fonction de décisions à prendre dans le futur.

On distingue plusieurs familles d'indicateurs présents dans des tableaux de bord: les indicateurs d'activité (quantité produite, volume d'achat, chiffre d'affaires), les indicateurs financiers (il s'agit des charges par nature comme les salaires, achat, frais généraux), les indicateurs de rentabilité (résultat net, marge opérationnelle),


les indicateurs de qualité (délai de fabrication, satisfaction des clients, réclamation).
4)      Comment élaborer un tableau de bord ?
  L’élaboration du tableau de bord doit être cohérente avec l’organigramme de l’entreprise. Cette cohérence existe à deux niveaux :
       Au niveau de l’ensemble, le réseau de tableaux de bord épouse l’articulation des niveaux hiérarchiques et des fonctions. La liste des tableaux de bord est en fonction du nombre de responsables dans l’entreprise. On mettra en œuvre le principe gigogne. Celui-ci consiste à regrouper les différents tableaux de bord sous une forme calquée sur l’organigramme ;
       Au niveau de chaque tableau de bord, les informations retenues concernent spécifiquement la gestion du responsable qui en est le premier destinataire et couvrent les points clés de la délégation qu’il a reçue.

5)      Comment présenter un tableau de bord ?
La présentation du tableau de bord doit être abrégée, synoptique et convergente. Les indicateurs pertinents et synthétiques doivent être mis en valeur.
     Le tableau de bord est un document pédagogique qui doit attirer l’attention sur l’important, sur l’urgent et sur le décisif.
    La rapidité d’édition du tableau de bord peut l’emporter sur la précision.
    Il faut que les dirigeants disposent d’un instrument dans des délais raisonnables pour qu’ils puissent agir et réagir rapidement.
6)      De quoi un tableau de bord est constitué ?
      Un tableau de bord consiste à concilier des exigences apparemment contradictoires, à savoir :
       Retenir peu d’indicateurs mais tous ceux qui sont essentiels ;
       Personnaliser le tableau de bord pour son destinataire tout en
      
      
respectant une présentation homogène ;
       Abréger les informations en passant d’un niveau à un autre en facilitant le dialogue entre les responsables de ces différents niveaux.
       Le tableau de bord contient des indicateurs et des graphiques :


Les indicateurs que contient le tableau de bord doivent répondre à certains critères préalablement sélectionnés. Ils doivent être :
       Clairs et simples.
       Significatifs et durables.
       Cohérents entre eux.
      Personnalisés : l’opérationnel concerné doit y reconnaître ce qui le différencie des autres centres de responsabilité et ce qui traduit le résultat de ses efforts et de la qualité de sa gestion.
     D’un point de vue technique, les indicateurs prennent la forme :
       D’indicateurs physique (quantité, heures machines, heures travaillées, visites effectuées).
       D’indicateur financiers se rapportant aux coûts, aux produits, aux marges, aux résultats.

     

Chapitre 3 : Solution de la problématique
1)      Tableau de bord de maintenance :
Indicateurs choisis pour l’élaboration du TBD :
-nombre et coût de préventif
-nombre et coût de curatifs
-nombre et coût d’amélioratifs
-nombre et coût de pneumatiques
-nombre et pourcentage d’analyse des pannes imprévues
-respect de délai du contrôle des extincteurs, des flexibles et vidange
-kilométrage moyen
Objectifs :
-Coût global de maintenance
-Coût global de maintenance/Km



           
Tableau De Bord de Maintenance 2015





A)      Analyse du tableau de bord de maintenance :



     
 Histogrammes des couts globaux de maintenance
B)        Interprétation

      En comparant  le cout global de maintenance des mois Janvier, Février et Mars 2015.
    Nous interprétons que le cout du mois Février est le plus élevé :
Avec un montant de 241127,88 Dhs du cout global de maintenance, par rapport le mois Janvier 107614,18 Dhs et Mars 10168,28 Dhs.
     Et aussi avec un montant de 1,60 dhs  du cout global de maintenance par kilomètre, par rapport Janvier 0,57 Dhs et Mars 0,66Dhs.
    Dont on devra savoir les causes de cette augmentation, si elle est liée avec le style de conduite des conducteurs (problème de freinage …) ou avec le mauvais état du véhicule et ses pièces (pneus changés, vidange moteur, contrôle des extincteurs et des flexibles).
    Et tous ces problèmes entrent dans les dépenses de l’entreprise que nous  devrons les minimiser. 

2) Tableau de bord du coût de maintenance par camion :

        
Coût Code Mois
                   Janvier       Février       Mars
         11-101       0       7475,81     466
         11-102       0       0       168
         11-103       0       12061,67  250
         11-104       0       0       0
         11-105       5103,20     250   250
         11-106       4125,74     0       0
         11-107       2875 3660 216
         11-108       165   6472,3       0
         11-109       252   8840,39     0
         11-110       0       0       216
         11-111       0       0       0
         11-112       0       0       0
         11-113       0       0       0
         11-114       5320 90002,4     0
         11-115       0       0       8136,28
         11-116       360   7576,45     0
         11-117       5024,25     27540        0
         11-118       0       6960 466
         11-119       0       32217,74  0
         11-120       0       18280        0
         11-121       0       0       0
         11-122       0       11777,12  0
         11-123       11395,62  684   0
         TOTAL        34620,81  233797,88          10168,28
TDB  de cout de maintenance/camion




 A) ANALYSE :

             Histogramme du total cout de maintenance

           Courbe du cout de maintenance 11-115




         Courbe du coût de maintenance 11-123

        Courbe du coût de maintenance 11-114





Comparaison du cout de maintenance du parc de véhicule
En comparant les couts de maintenance du parc entier on constate que le véhicule 11-114 a pris le cout le plus élevé, suit par le véhicule 11-121 et les véhicules moins couteux en maintenance est 11-102 et 11-110.



B)      Interprétation :
   Après l’analyse du tableau de bord de coût de maintenance par camion et son histogramme.
    Nous remarquons que le coût de maintenance du parc de véhicule est élevé en Février en comparant avec Janvier et Mars.
    En Janvier, le cout de maintenance du véhicule 11-123 est le plus élevé avec un montant du 11395,62 Dh.
    En Février, le véhicule 11-114 convient le cout de maintenance le plus élevé avec un montant de 90002,4 Dh.
    Et en Mars, le cout de maintenance du véhicule 11-115 est le plus élevé avec un montant de 8136,28 Dh.
   Alors nous devrons minimiser ces coûts par la réparation et l’entretien des véhicules et la sensibilisation des conducteurs.

         


Conclusion
     Il est évident que cette période de stage m’a permis d’accroitre mes connaissances en matière du transport et d’acquérir de nouvelles techniques présentées au sein de TRANSMARHABA.
  De même j’ai eu l’occasion de rédiger mon premier rapport de stage, une expérience qui m’a permis de mieux connaitre les enjeux du monde d’emploi.
    Une ambiance professionnelle a caractérisé le déroulement de cette période de stage qui m’a facilement favorisé la cohésion avec le personnel et le monde su transport.
   Ce stage m’a également permis de nouer des contacts avec les personnes de mon domaine, et surtout de faire différence entre les études théoriques et les réalités du terrain qui est le monde de l’emploi, tout en étant à jour avec l’information.

                                                       OUMAIMA

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