La Superstition dans la boite à
Merveilles :
Superstition: Comme la solitude, la superstition fait l’objet d’une grande
part du roman.En effet, l’œuvre s’ouvre par une soirée de danse et demusique
purement superstitieuse organisée par une Chouafa parmi les plus connues en
ville. Cette soirée mensuelle animée par les gnaouas est rattachée aux djnouns.
Elle faisait le tempsd’une nuit, dans laquelle se mêlaient les sons des
crotales et des gambris, les odeurs de benjoins et d’encens et les you-you des
femmes qui dansaient avec leurs robes aux couleurs flamboyantes. Ce rituel si
compliqué avait l’air d’un rite desorcellerie plus ou moins démoniaque. C’est
pourquoi tante Kenza est considérée comme une voyante quelque peusorcière, qui
tenait à obéir aux désirs des djnouns : « le patio… était tous les jours lavé à
grande eau et frotté au balaide doum. Les djnouns aimaient la propreté…les
diables…semontraient exigeants quant à la couleur des caftans, l’heure deles
porter, les aromates qu’il fallait bruler dans telle ou tellecirconstance…il
lui fallait un nombre important de coudées… pour calmer l’humeur du grand génie
bienfaisant…il y avait bien Sidi Moussa à satisfaire, sa couleur était le bleu
roi. Le pèlerinage des sanctuaires qui est une activité presque exclusivement
féminine, est du à cette croyance véhiculée degénération en génération à travers
l’âge, qui s’est installéedans le corps et la pensée des femmes de l’époque
(surtout Lalla Zoubida et Lalla Aicha qui se montraient tout à fait délirantes
face au catafalque de Sidi Ali Boughaleb), et quireflète la structure mentale
de toute une société.Ce voyage aux lieux saints est généralement fait par
lesfemmes, car elles représentent l’être le plus faible et le plusfragile, qui
cherche secours et force, protection et soutien,libération, réconfort et
guérison, en croyant que ces saints lui servirai d’intermédiaire ente lui et
dieu, que sa soit par ignorance ou par autre facteur…« Bien qu’il avoue
être incapable de prévoir l’avenir, Sidi El Arafine peut être exclu des
personnages superstitieux du roman, puisqu’il a recommandé à Lalla Zoubida de visiter
less anctuaires des saints : « Les saints de Dieu qui veillent sur cette ville
t’accordent leur protection. Visite leurs sanctuaires » p : 210
Post a Comment