تاريخ الدار البيضاء بالفرنسية
Casablanca,
plus communément appelée « Casa » est la vitrine dynamique du Maroc moderne.
Véritable locomotive économique et financière de l’économie nationale, elle
réalise aujourd’hui 50 % du PIB National. Son port draine les trois quarts du
commerce national, son aéroport international est le premier du pays. La
métropole connaît aussi une mutation de son économie et déploie aujourd’hui ses
atouts dans le secteur tertiaire et des services, notamment dans la
technologie.
En un
siècle, la modeste bourgade d’Anfa est devenue une métropole de plus de quatre
millions d’habitants et l’une des plus grandes villes d’Afrique. Mais si Casa
est née au début du 19 éme siècle, le site est occupé depuis bien longtemps :
on a retrouvé à Sidi –Abderrahmane, prés d’Anfa, les vestiges d’un habitat
néolithique. Au 17 éme siècle les Phéniciens firent du site une étape sur la
route d’Essaouira. La cité va connaître son nouvel essor grâce au sultan
Mohammed Ben Abdallah la dotant d’une grande mosquée et de Zaouïas et la ville
prit alors de Dar el-Beïda, la « maison blanche ».
C’est à
partir de 1781, quand les espagnoles y installèrent des comptoirs, que la
traduction espagnoles, Casa Blanca, se répandit. Des commerçants européens s’y
installèrent et au début du XIX ème siècle, les Français obtiennent du sultan
Abdelaziz de construire un port. Casablanca, considérée premier port du Maroc à
partir de 1920, elle devint également, en 1925, la première escale des lignes
aériennes Latécoère (la future Aéropostal) reliant Toulouse à Dakar
Après
l’établissement du Protectorat, Lyautey et son architecte Henri Prost se
lancent dans la réalisation du centre-ville moderne en construisant de larges
boulevards bordés de grands et jolis immeubles .c’est dans cette ville que sera
construite la première usine et que sera lancé le premier syndicat. En 1950,
Casablanca est un centre commercial dynamique dont l’urbanisme connaît un grand
essor. Les syndicats, qui y ont installé leurs sièges, jouent un rôle important
dans la lutte nationaliste, surtout lors des émeutes de 1952 et les
insurrections de 1953 et 1955.
L’inoubliable
film « Casablanca », de Michael Curtiz en 1942, interprété par Ingrid Bergman
et Humphrey Bogart, rendit la ville célèbre dans le monde entier. On parla
encore de Casablanca lorsque Marcel Cerdan, qui avait grandit dans le quartier
de Mer Sultan , devint champion du monde de boxe , en 1948 . Un an plus tard,
il mourut dans un accident d’avion alors qu’il s’apprêtait à épouser la
chanteuse Edith Piaf.
Casablanca à
travers l’histoire :
Les
historiens appelaient indifféremment Anfa, Anafa ou Anafi, l’air géographique
qu’occupe actuellement Casablanca. Néanmoins, aucun d’entre eux n’a déterminé
avec précision le vrai fondateur d’Anfa. Certains, comme Ibnou El Wazzane (Léon
l’africain) prétendaient que la cité fut fondée du temps des Romains, d’autres
plaidaient plutôt en faveur des phéniciens.
Cependant,
la majorité des historiens affirme que se sont les berbères de Zenata qui ont
construit Anfa. Celle-ci a été réputée par ses Oulémas, ses soldats et par son
commerce florissant.
Sous l’égide
de la dynastie Mérinide, Anfa demeure une petite ville ouverte sur les
transactions maritimes avec l’étranger notamment avec l’Espagne et le Portugal.
Ses
habitants furent des marins et des pirates qui n’hésitaient pas à attaquer les
bateaux surtout des portugais. Ces derniers et pour protéger leur commerce
envahissaient et détruisaient complètement Anfa vers l’année 1468. En 1515, les
Portugais voulaient construire une forteresse mais leur défaite face aux
Mérinides les a dissuadés. Puis, la cité sombra dans l’oubli et ne laissant que
le mausolée de Sid Allal Quairaouani comme témoin d’une civilisation
florissante.
Sous le
règne de la dynastie Alaouite au temps du Sultan Sid Mohammed Ben abdellah
(1757-1790) la cité renaissait de ses cendres et devenait « Dar Al Baida »
(Maison Blanche) ou Casablanca selon la dénomination espagnole. Grâce aux
impôts imposés aux tribus de Chaouia, le Sultan Mohammed Ben Abdellah a pu
bâtir une forteresse qui servait en premier temps de camp pour les soldats et
qui devint ultérieurement une destination privilégiée des tribus de Doukkala et
de Chaouia.
Vers 1830,
le commerce à Casablanca connaissait un développement certes lent mais
régulier. Cette croissance s’est accrue d’une façon significative sous le règne
de Moulay Hassan 1er à telle enseigne que Casablanca devenait un point
d’attrait pour les commerçants et les artisans du royaume en général et de Fès
et Marrakech en particulier.
C’est en
1912, que fut décidée la construction à Casablanca du premier grand port
moderne du Royaume. C’était un tournant historique qui affecta le destin de
Casablanca. Le développement économique de la Région s’est intensifié par
l’activité portuaire et draina les investissements nationaux et étrangers
donnant ainsi naissance à une ville moderne devenue aujourd’hui la capitale
économique du Royaume.
La
Conférence d'Anfa
Du 14 au 24
janvier 1943, se sont tenues à Casablanca, à l'hôtel d'Anfa, plusieurs
entrevues qui allèrent changer la face du monde.Préparée dans le plus grand des
secrets par les Américains, la rencontre devait réunir le premier ministre
britannique Churchill et le président américain Roosevelt afin de discuter des
préparatifs d'un débarquement des forces alliées en Europe. Informés par les
services secrets espagnols, les Allemands, qui avaient bombardé Casablanca, 15
jours auparavant, se laissèrent abuser par la traduction de Casablanca et en
déduisirent que l'entrevue se déroulerait à la Maison Blanche à Washington.
Quartier
bouclé, villas réquisitionnées, la colline d'Anfa prit pendant les journées que
durèrent les entrevues, communément appelée Conférence d'Anfa, des allures de
place forte.
Les
principaux autres sites sont :
• LISSASFA
dont l’âge est estimé entre cinq et six millions d’années.
• AHLAGHLAM,
vieux de 2.500.000 ans et ayant connu l’existence de « L’Heberian » l’ancêtre
du cheval.
•
OULEDHMIDA, comprenant plusieurs sites dont les plus célèbres sont :
- THOMAS1 :
ce site témoigne de la première présence de l’être humain depuis un million
d’années.
- Sidi
Abderrahmane, appartenant à la fin de l’âge de la pierre. Il a donné son nom à
l’homme qui a habité cet endroit pour une longue période.
Mohammedia
Fedala rebaptisé
Mohammedia par Mohammed V.
Mohammedia,
était connue depuis longtemps sous son appellation de Fédala. Elle fût baptisée
Mohammedia par feu Mohammed V le 25 juin 1960 à l’occasion de la pose de la
première pierre de la raffinerie de pétrole Samir.
Mohammedia
se compose de deux pachaliks, sept arrondissements urbains et trois caïdats au
niveau de la Préfecture.
Le 25 mars
2003, un nouveau découpage administratif a renforcé Mohammedia de 5 autres
communes : Aïn Harrouda, Béni Yakhlef, Chellalate, Sidi Moussa El Majdoub et
Sidi Moussa Ben Ali.
Médiouna
Une Province
jeune.
La Province
de Médiouna, qui fait partie de la Région du Grand Casablancais, fut créée le
10 septembre 2003 suite au décret mettant en place le nouveau découpage
administratif du Pays.
Nouaceur
La province
de Nouaceur a été créée par décret n°2.03.527 du 10 Septembre 2003 en vertu
duquel cette province ne dépend plus de l’ex préfecture d’Ain Chok Hay Hassani
après y avoir été attachée depuis 1991.
La mosquée
Hassan II
Conçue par
l’architecte français Michel Pinseau, la mosquée Hassan II ressemble à un
majestueux navire amarré aux portes de l’océan. Achevée en 1993, la mosquée est
le plus grand édifice religieux au monde après la mosquée de la Mecque. Un peu
plus de 100 000 fidèles peuvent venir y prier (25 000 dans la mosquée et 80 000
sur l’immense esplanade). Le monument abrite également une medersa, une
bibliothèque, un musée national et de vastes salles de conférences.Les
meilleurs artisans marocains ont participé à la splendide décoration intérieure
du bâtiment : fresques, zelliges, arabesques, stucs et bois sculptés de toute
beauté témoignent du talent de ces artistes ! Au sommet du minaret haut de 200
mètres, deux lasers d’une portée de 30 km sont en permanence dirigés vers la
Mecque. Pour financer ce chef-d’oeuvre de l’art islamique, le gouvernement fit
une souscription nationale; les heureux donateurs reçurent en échange un
diplôme !
L’ancienne
médina
Elle se
situe à quelques enjambées de la place des Nations-Unies. Abritée à l’ombre de
sobres remparts, striée de ruelles sinueuses où se mêlent badauds et artisans,
cette ancienne médina offre un étonnant contraste avec l’architecture de la
ville nouvelle toute proche. Au cours de la promenade, on découvre des
sanctuaires, des mosquées sans oublier l’église espagnole Buenaventura, la
sqala, et le charmant square de Sidi Bou Smara avec son marabout et ses tombes
alignées sous un figuier banian. Le quartier se visite de jour, la nuit peut
être l’occasion de mauvaises rencontres!
Le port
Conçu en
1907 et imposé par le Résident Général Lyautey contre l’avis de tous les
“bureaux”, le port de Casa n’a cessé de se développer. Devenu le coeur
économique de la ville, il s’étend aujourd’hui sur plus de 180 ha. Protégé de
la houle par la “jetée Moulay-Youssef” longue de 3 180 m, le port comprend
plusieurs bassins, des chantiers navals,une gare maritime, un port de
plaisance, et les postes d’embarquement des car-ferries et des paquebots de
tourisme. Second port du Maghreb, il assure près de 70% du trafic maritime
national.
Attention !
Seul le bassin du Tourisme est accessible. Pour visiter les autres sites, une
autorisation émanant du District Maritime est nécessaire.
L’ancienne
Mahakma du Pacha
Non loin du
Palais Royal se trouve l’ancien tribunal musulman et salon de réception du
Pacha de Casablanca. Achevé en 1952, l’édifice possède plus de soixante salles
ornées de plafonds en bois sculptés, de stucs, de carreaux de faïence et de
grilles de fer forgé. C’est aujourd’hui le siège d’une des sept préfectures du
“Grand Casa”.
Immeubles
Art-déco
Dans les
“années folles”, afin de faire face à l’accroissement de la population de
Casablanca, le général Lyautey décida de construire une ville nouvelle.
L’ensemble devait allier modernité et traditions architecturales marocaines.
Ainsi, de 1920 à 1935, sous l’oeil vigilant de l’urbaniste Henri Prost,une
multitude d’immeubles et de villas mélangeant les styles art déco et néo-mauresque
surgirent de terre. Aujourd’hui, on peut encore admirer les superbes façades de
ces bâtiments (colonnades, frontons, balcons en bois de cèdre, zelliges, stucs,
ferronneries…). Trajet : avenue Hassan II, bd El Meskini et bd Mohammed V.
La nouvelle
médina ou le quartier des Habbous
La nouvelle
médina, communément appelée quartier des Habbous, est née du plan d’urbanisme
entrepris par le Général Lyautey dans les années 20. Tout d’abord destinée à
loger la population rurale venue chercher un emploi à Casablanca, la nouvelle
médina fut rapidement prise d’assaut par les familles aisées de la ville
attirées par les charmes d’une alliance réussie entre tradition et urbanisme
moderne. Il est vrai qu’avec ses ruelles pittoresques, ses petites places, ses
arcades de pierre et ses échoppes traditionnelles, la nouvelle médina est un
lieu très authentique. C’est dans ce quartier que l’on trouve la fameuse
pâtisserie Bennis, connue pour ses délicieuses gourmandises !
svp de visiter la prochaine fois notre centre de massage Casablanca
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